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La Divine Comédie, traduction par A. Brizeux, La Vie Nouvelle, traduction par E. J. Delécluze, 1866

Dante Alighieri, Œuvres de Dante Alighieri, La Divine Comédie (traduction par A. Brizeux), La Vie Nouvelle (traduction par E. J. Delécluze), Paris Charpentier, libraire-éditeur, 1866

Le volume contient la première traduction française de la Vita Nova par le peintre et critique d’art Étienne-Jean Delécluze (1791-1863) et une traduction en prose des trois cantiques de la Divine Comédie par le poète romantique Auguste Brizeux (1803-1858). Les difficultés rencontrées par le traducteur de la Vie Nouvelle sont présentées et expliquées. La préface situe cette œuvre juvénile de Dante à la croisée entre mémoire, roman et commentaire, comme le « dédale d’une mythologie psychologique » mettant au centre l’amour de Dante pour Béatrice. Le choix de faire précéder la Comédie par la Vie Nouvelle est cohérent avec les propos du traducteur, qui considère la lecture de cette œuvre de jeunesse comme une introduction au chef-d’œuvre dantesque.


Quant à la traduction de la Comédie par Auguste Brizeux, la préface au texte se propose d’étudier les sources aussi bien antiques que chrétiennes du texte de Dante. En outre, le traducteur nous révèle sa volonté d’être fidèle aussi bien au génie de la langue française qu’à celui de l’auteur florentin, notamment en gardant la « coupe rythmique » des tercets dantesques.